C’est alors que le drame se produit : « lorsque la masse des citoyens ne veut s’occuper que d’affaires privées, les plus petits partis ne doivent pas désespérer de devenir maîtres des affaires publiques », la multitude s’abandonnant à quelques leaders décidés, qui « seuls agissent au milieu de l’immobilité universelle ». Aujourd’hui, le FN n’est-il pas aux portes du pouvoir comme le redoute le Premier ministre ?
Et si, pour suivre les recommandations de Tocqueville, nous retrouvions notre peau d’animal politique ? En allant voter certes, mais surtout en nous impliquant dans des associations, ces « grandes écoles gratuites » de la citoyenneté, et en exerçant la démocratie locale. Car « c’est en chargeant les citoyens de l’administration des petites affaires, bien plus qu’en leur livrant le gouvernement des grandes, qu’on les intéresse au bien public ». Contre le FN, vive les conseils de quartier !
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